ADN tumoral circulant: évaluation de la valeur prédictive des modifications précoces du taux d’ADNtc

Cette étude translationnelle menée par le Professeur JB Bachet à La Pitié Salpêtrière et le Professeur Pierre Laurent-Puig à l’INSERM, Université Paris Descartes a reçu le financement de la fondation en janvier 2018.

Les adénocarcinomes du pancréas représentent la très grande majorité des cancers du pancréas (> 90%). Actuellement, plusieurs options thérapeutiques sont disponibles et plusieurs types de protocole de chimiothérapie peuvent être proposés aux patients.

Ce projet de recherche vise à identifier des biomarqueurs circulants dosables à partir d’une simple prise de sang périphérique. Ces biomarqueurs circulants sont issus de l’ADN provenant des cellules tumorales et peuvent porter sur des anomalies de gènes (mutation ou méthylation anormale), permettant leur identification au sein de l’ADN « normal » non tumoral.

Un premier travail de recherche publié en 2017 a indiqué que la présence d’ADNtc mais également le taux d’ADNtc étaient corrélés à la gravité et à l’agressivité de la maladie. Dans la poursuite de ces travaux, cette étude a pour but de confirmer ces premiers résultats et d’évaluer si la modification précoce de l’ADNtc (entre Jour 1 et Jour 15) est prédictive de l’efficacité de la chimiothérapie. Si ces résultats sont concluants, cela pourrait aboutir au développement d’essais thérapeutiques avec modification rapide du protocole de chimiothérapie en cas de non efficacité de celui-ci sur l’ADNtc.

Ce projet vise donc à améliorer les capacités à prédire les résultats thérapeutiques, à réduire les effets secondaires potentiels et à améliorer l’efficacité globale des stratégies thérapeutiques.